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miércoles, 27 de noviembre de 2019

POLITIQUE - EUROPE



La Commission von der Leyen approuvée par une large majorité des eurodéputés


   Allemande naît à Bruxelles, en parlant anglais, français, allemand, Ursule von der Leyen à présenté le programme de ses commissaires.  La nouvelle présidente de la Commission européenne veut donner «un nouveau départ» à l’Europe, qui commence oficiellement ce Dimanche. 
La Commission von der Leyen approuvée par une large majorité des eurodéputés
Le Parlement européen, réuni en plénière à Strasbourg, a donné sans surprise son feu vert mercredi midi à la Commission d’Ursula von der Leyen, qui succèdera officiellement à celle du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker dimanche. L’exécutif, avec le Belge Didier Reynders (MR, Renew Europe) au portefeuille de la Justice, a obtenu une large majorité des votes des eurodéputés, récoltant 461 voix en sa faveur, 157 contre, pour 89 abstentions. C’est davantage que le nombre de voix favorables obtenues à l’époque par la Commission Juncker (423 pour, 209 contre, 67 abstentions). 
«Mon message est simple: commençons à travailler», a déclaré Mme von der Leyen, dont l’entrée en fonction prévue le 1er décembre a dû être retardée d’un mois. Entre des candidats commissaires retoqués — trois, un chiffre sans précédent -, un Brexit toujours en attente et des intitulés de portefeuille polémiques, l’accouchement de l’équipe de l’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel aura été laborieux.  S’exprimant tour à tour en anglais, français et allemand, Ursula von der Leyen a présenté les portefeuilles de ses commissaires qui l’entouraient dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg. 

« Green deal »

Elle a mis l’accent sur ses priorités pour les cinq années à venir, au rang desquelles le numérique et surtout la lutte contre le changement climatique, avec le «green deal» (pacte vert) promis pour le début de son mandat. «Si nous faisons bien notre travail, l’Europe de 2050 sera le premier continent du monde neutre en carbone, elle sera une puissance de premier plan dans le numérique, elle restera l’économie qui réussit le mieux à assurer l’équilibre entre le marché et le social, elle sera chef de file dans la résolution des grands enjeux mondiaux», a-t-elle déclaré en conclusion de son discours.

Première femme à prendre la présidence de l’exécutif européen, l’ex-ministre allemande du parti CDU (chrétiens-démocrates, groupe PPE au Parlement européen) n’avait été approuvée que de justesse par les eurodéputés en juillet dernier (383 voix pour, 327 contre, 22 abstentions, un nul). Quatre mois et quelques couacs plus tard, avec entre autres les rejets de trois commissaires désignés initiaux (France, Roumanie et Hongrie) et l’abandon de l’objectif d’une parité complète dans l’exécutif, elle semble avoir réussi à mobiliser davantage les parlementaires européens.

LE SOIR. be

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