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martes, 11 de diciembre de 2018


A VOIR ET ÉCOUTER...


PRIX NOBEL DE LA PAIX:
Nadia Murad et Denis Mukwege

Résultats de recherche

lunes, 10 de diciembre de 2018



SCIENCE- ESPRIT




LE CERVEAU DES ENFANTS ABUSANT DES ÉCRANS SEMBLE MODIFIÉ, SELON UNE ÉTUDE
Aujourd'hui à 09:45 - AFP

Les enfants sont confrontés aux écrans de plus en plus jeunes. 
Le cerveau des enfants qui passent beaucoup de temps sur les écrans apparaît modifié, selon les résultats préliminaires d’une étude ambitieuse menée par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et révélés par la chaîne CBS.
Dans 21 centres de recherche aux États-Unis, le NIH a commencé à examiner les cerveaux de 4.500 enfants de 9 et 10 ans pour voir si la consommation intense de jeux vidéos et le temps passé sur internet avait une influence sur leur développement.
Les premiers résultats de cette étude menée à l’aide d’imagerie par résonance magnétique (IRM) montrent des «tracés différents» dans les cerveaux des enfants utilisant des smartphones, des tablettes et des jeux vidéo plus de 7 heures par jour, a expliqué une responsable de cette étude, le docteur Gaya Dowling, au magazine d’information «60 Minutes».
L’IRM a montré un amincissement prématuré du cortex, l’écorce cérébrale qui traite les informations envoyées au cerveau par les cinq sens. 


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jueves, 6 de diciembre de 2018


GILETS JAUNES ET... 

                      LE VRAIE PRÉSIDENT MACRON
                      OU LE COUP D’UNE PRÉMONITION?

 Emmanuel Macron a publié un livre en 2016 intitulé... "Révolution" © photo news.

LE POINT

Emmanuel Macron est-il un ancien "gilet jaune"?

Dans un livre publié en 2016 et intitulé "Révolution", Emmanuel Macron dressait un constat social dont la ressemblance avec le mouvement des "Gilets Jaunes" est troublante.

Il est "urgent que le président relise le candidat". C'est par cette phrase significative que Le Point résume son analyse du livre d'Emmanuel Macron publié il y a deux ans. À cette époque, le futur chef d'État est donc candidat à la présidence de la République française. Ne se voulant ni de gauche, ni de droite, il s'appuie sur ce renouveau qu'il incarne. Le titre "Révolution" n'est donc pas choisi par hasard.

Sauf qu'aujourd'hui, le terme a de quoi faire sourire devant la crise sociale que traverse la France sous sa présidence, avec un mouvement contestataire grandissant. Le décalage entre son diagnostic de 2016 et la situation actuelle peut surprendre.

"Le sentiment libérateur que tout est possible"
"La France d'aujourd'hui est divisée, divisée et fracturée. D'un côté la France des métropoles et des grandes agglomérations, et de l'autre une France souvent qualifiée de 'périphérique'...", constatait-il notamment.

La révolution, Emmanuel Macron en parle longuement, en évoquant notamment la forme qu'elle doit adopter. Une conception qui fait largement penser aux "Gilets Jaunes" aujourd'hui: "Avec Internet, désormais tout le monde voit tout, commente tout, se compare avec le reste de la planète. Cela donne le sentiment libérateur que tout est possible. Cela révèle aussi avec cruauté les injustices sociales, les différences de niveaux de vie, ce qui peut nourrir la frustration, voire la révolte." Soit la définition de ce qui se passe en ce moment...

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miércoles, 5 de diciembre de 2018


UNION EUROPÉENNE

« LE TEMPS EST VENU POUR QUE          L’EURO ACCROISSE SON RÔLE DANS LE MONDE 



source Belga/ 7SUR 7

La Commission européenne a affirmé mercredi qu'elle allait entamer des discussions avec de grands acteurs économiques, notamment dans le secteur de l'énergie, pour tenter de réduire la domination du dollar dans les échanges internationaux et renforcer le rôle de leuro.

"Le temps est venu pour que l'euro accroisse son rôle dans le monde", a affirmé le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

La monnaie unique, née le 1er janvier 1999 sous forme immatérielle et le 1er janvier 2002 sous forme de pièces et billets, "devrait refléter le poids politique, économique et financier de la zone euro", composé actuellement de 19 pays de l'UE, a ajouté le commissaire letton, père de l'introduction de l'euro dans son pays.

L'exécutif européen compte entamer des consultations avec les acteurs du marché en particulier au sujet des importations de pétrole, gaz et d'autres matières premières comme les métaux, les minéraux et les produits agricoles.

"Promouvoir le rôle de lEuro"

De même dans l'aérien, où les avions sont vendus systématiquement en dollars même s'ils sont construit par l'européen Airbus, l'exécutif européen souhaite "lancer une consultation pour voir quelles actions sont possibles pour promouvoir le rôle de l'euro".

La Commission reconnaît toutefois que "la décision de l'utilisation d'une devise plutôt qu'une autre est du ressort des acteurs de marché". 

"Dans la situation actuelle, le renforcement du rôle de l'euro dans le monde n'est rien de plus qu'un vœu pieux", a asséné de son côté l'eurodéputé Verts allemand Sven Giegold.

"C'est certes un bon projet de vouloir un euro fort, mais en raison du blocage des réformes dans la zone euro, il apparaît encore très éloigné de la réalité", a-t-il ajouté devant la presse.


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domingo, 2 de diciembre de 2018


BELGIQUE ET LE MONDE

MARCHE POUR LE CLIMAT SANS PRÉCÉDENTS: FAMILLES AVEC DES ENFANTS, ÉTUDIANTS, ARTISTES, PROFESSIONNELS, SENIORS, OUVRIERS, ETC.

"Claim the Climate" a réuni plus de 70.000 personnes dans les rues de Bruxelles. Parmi les participants, quelques personnalités politiques, entre petites filles engagés étaient également présentes.

Appelle aux autorités politiques, à AGIR pour la VIE de la planète et tous les êtres humains.
Pas plus le charbon, des énergies fossiles et centrales nucléaires!

Pas plus les glyphosates et produits toxiques dans notre nourriture!

OUI à les énergies rénouvelables et produits naturels à prix raisonnables!

Pas de utiliser l’argent pour les armes de destruction massive!

ICI et MAINTENANT, pour le futur de toute VIE dans la planète! 

jueves, 29 de noviembre de 2018





FRANCE


                                   LE MOUVEMENT GILETS JAUNES
                                       (nouvelle édition)

  Le mouvement Gilets Jaunes est une grand manifestation social, pacifique du peuple, de la société civil, en appelle pour leur intégration de manière juste à la société. 

  Le mouvement de Gilet Jaune est LA REPUBLIQUE EN MARCHE (...) sans tête politique, qu’il serait représentait politiquement donc pour le même parti du président MACRON  à l’Assemblé National par tous les députés choisi de la société civil. C’est incroyable!
  
   Il faut voir que ici donc il y a un problème de vide, de manque de cohérence des propos, des objectifs du parti qu’il représente le président E. Macron. Faut d’expérience de politique partidiste, jeunesse, je crois que le président de France a vraiment pourtant la volonté de mobiliser justement une politique POUR TOUTE LA FRANCE et l'intégration vraiment de la société civil! 

    Et puis, il ne faut pas se rester politiquement dans la division, la séparation des groupes sociaux, genre, castes, races, ou la polarisation manichéenne bon et mauvais. Ça c’est le vieux paradigme social. Il faut voire c’est qu’il est possible, équilibré, communs aux aspirations et propos de tout le gens! 

  Les Gillet jaune, est le corps, la force, l’esprit qu’il fait bouger vraiment toute la société française actuel. C’est ne pas une partie de la France, c’est la France!

  Je crois vraiment que l’actuel gouvernement a besoin d’intégrer tout ce qu’il représente ce mouvement. C’est la chair politique qu’il en faut pour faire de l’actuel gouvernément Français vraiment  démocratique et représentative du peuple français. De là l’importance de se réunir, coopérer, collaborer, intégrer la force et l'esprit de tous!



elgodiv


sábado, 24 de noviembre de 2018


INTERNATIONAL

Important rencontre Intercontinental

 Rencontre du Président d’Espagne Pedro Sanchez et le Président de Cuba Miguel Diaz-Canel qui parle de intelligence politique, richesse culturel, sociabilisation et ouverture humaine.


Première visite en 32 ans d'un chef de gouvernement espagnol à Cuba

  Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, en visite historique à Cuba, plaidera vendredi pour des liens économiques plus étroits entre son pays et l’île socialiste, qui a soif d’investissements étrangers.
  Le voyage officiel du dirigeant espagnol, le premier en 32 ans, vise à rapprocher Madrid de La Havane, tant sur le plan diplomatique que commercial.
  Arrivé jeudi après-midi à La Havane, Pedro Sanchez a d’abord déposé des fleurs devant la statue de José Marti, héros de l’indépendance cubaine, puis rencontré, au Palais de la Révolution, le président Miguel Diaz-Canel, au pouvoir comme lui depuis moins d’un an.
  Les deux hommes ont signé un protocole d’accord en vue d’établir des consultations bilatérales, ainsi qu’un accord de coopération culturelle. Ils n’ont fait aucune déclaration à l’issue de la réunion.
  Vendredi, le dirigeant espagnol participera à un petit déjeuner de travail avec des entrepreneurs de son pays, puis à un forum bilatéral avec 200 entreprises, dont le géant des télécommunications Telefonica et la compagnie aérienne Iberia.
   Le pays est le troisième partenaire commercial de Cuba après la Chine et le Venezuela, avec des échanges de 1,3 milliard de dollars en 2017.
   Mais «entre 2017 et 2018, l’Espagne a gagné beaucoup de terrain dans le domaine des échanges commerciaux et des investissements, à tel point qu’elle peut prendre la place du Venezuela comme deuxième partenaire commercial de l’île», selon l’analyste Arturo Lopez-Levy, professeur à l’université Gustavus Adolphus College, dans le Minnesota (États-Unis).
Madrid pourrait s’appuyer sur la prochaine adoption d’une nouvelle Constitution, plus ouverte aux investissements étrangers, pour accentuer encore sa présence.
  Cuba, de son côté, a besoin d’argent frais. L’île souffre de la débâcle du Venezuela, son principal partenaire et fournisseur de pétrole, et vient de suspendre son programme d’envoi de milliers de médecins au Brésil, qui lui rapportait près de 400 millions de dollars par an, selon une source diplomatique.

- Le roi en 2019? -
  Depuis Felipe Gonzalez en 1986, aucun dirigeant espagnol n’avait effectué de visite officielle dans ce pays, dernière colonie d’Amérique latine à avoir quitté le giron de Madrid, en 1898.
  Les relations ont souvent été délicates. Et elles se sont crispées après l’adoption en 1996 de la «position commune» européenne, rejetant tout dialogue avec La Havane faute de progrès en matière de droits de l’homme, sous l’impulsion du chef du gouvernement espagnol de l’époque, José Maria Aznar.
  Désormais le vent a tourné: en novembre 2017 est entré en vigueur un accord de dialogue politique et de coopération entre l’Union européenne et Cuba.
  L’UE, tout en se disant intransigeante sur la liberté politique et les droits de l’homme, veut renforcer ses liens avec l’île et occuper le vide laissé par les États-Unis depuis le coup d’arrêt imposé par Donald Trump au réchauffement historique amorcé par son prédécesseur Barack Obama.
   Ironie du sort, Pedro Sanchez pourrait profiter à Cuba de ce climat apaisé généré par l’UE, à un moment où son pays menace de bloquer l’accord sur le Brexit s’il n’obtient pas un droit de veto sur les négociations futures concernant l’enclave britannique de Gibraltar.
 «Après ma conversation avec (la Première ministre britannique) Theresa May, nos positions restent éloignées*», a-t-il tweeté au moment d’arriver à Cuba, et «s’il n’y a pas de changement, nous mettrons notre veto au Brexit».
  Mais difficile de savoir si Pedro Sanchez osera évoquer, à Cuba, un sujet très sensible: celui des droits de l’homme. Officiellement, aucune rencontre avec l’opposition n’est prévue, alors que l’organisation dissidente des Dames en blanc a sollicité une entrevue.
   Le Sénat espagnol a exigé que la visite soit l’occasion de réclamer la libération d’Eduardo Cardet, le chef du Mouvement chrétien Libération (MCL), détenu depuis 2016 et considéré comme un «prisonnier politique» par Amnesty International.
  «La droite espagnole va en profiter pour agiter cette question», prédit Arturo Lopez-Levy, mais «ce que fait l’Espagne est en totale adéquation avec le cadre européen», qui s’appuie plus sur des rencontres avec la société civile qu’avec la dissidence pour encourager des changements sur l’île.
  Et Pedro Sanchez pourrait également annoncer à Cuba, selon une source diplomatique, une autre visite historique: celle du roi Felipe, en novembre 2019 pour les 500 ans de la fondation de La Havane.
AFP

* situation que en ce moment il est résolue.



martes, 20 de noviembre de 2018




BELGIQUE

   Important visite détat du Président de France E. Macron en Belgique.
 


Cette visite, à l’invitation des souverains belges, comprend de multiples facettes: protocolaires – la cérémonie d’accueil Place des Palais à Bruxelles et le banquet d’Etat ce lundi soir à Laeken -, politiques, comme un entretien entre le président et le Premier ministre Charles Michel, culturels avec une visite au MSK (Musée des Beaux-Arts) de Gand, socio-économiques, lors de la visite du centre de création LaVallée à Molenbeek, et socio-médicaux, lors d’un déplacement des « premières Dames » au centre d’accueil pour handicapés La Maisonnée d’Ittre.

Le Président E MACRON et le 1èr Ministre CH. MICHEL
Le thème est "Nous, demain, l'Europe", le débat portera donc sur les grands enjeux internationaux et questions européennes du moment. Ce sont principalement des étudiants en sciences politiques (relations internationales et administration publique), en droit, en histoire, en communication et en études européennes qui participent.
A voir, débat conférence (1ère volet..) :
conférence d'Emmanuel Macron et Charles Michel en direct de Louvain-La-Neuve (vidéo)
AULA MAGNA LLN

MANIFESTATION
  Une dizaine d’étudiants manifestaient mardi matin à Louvain-la-Neuve, avant l’arrivée du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre belge Charles Michel contre les politiques néolibérales menées par leur gouvernement respectif, a constaté l’agence Belga.
Des étudiants néo-louvanistes se sont rassemblés devant l’Aula Magna, où les deux dirigeants doivent participer à un débat sur le thème «Nous, demain, l’Europe
Porteurs de gants rouges, symbolisant des mains tachées de sang, ils entendent dénoncer les politiques menées par les gouvernements belge et français «et les dynamiques dans lesquelles elles s’inscrivent».
Selon ces étudiant(e) s, les politiques d’austérité des deux gouvernements, leurs traitements de la crise écologique, migratoire, leur régulation du marché du travail ainsi que des services sociaux leur mettent du sang sur les mains.
«Nous savons que cette action peut en choquer certains. Notre but est de montrer que leurs politiques touchent des vraies personnes et qu’il faut cesser de compter en chiffres. En tant qu’étudiants, c’est aussi notre devoir de montrer dans quel monde nous souhaitons vivre», a déclaré l’une des porte-parole de l’action, Elisa Raman.
Selon elle, les politiques néolibérales menées par les deux gouvernements touchent «l’ensemble de la population», dont les étudiants, les retraités, les travailleurs, les chômeurs qui «se retrouvent précarisés et défavorisés à cause de mesures telles que la loi ORE, le Jobdeal, ou encore les réformes prévues et en cours sur les retraites». (source wiki).


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domingo, 11 de noviembre de 2018


    CULTURE - POLITIQUE - EVENEMENTS

                 
                       ARMISTICE 14 -18


      Activités marathoniques d'énormes connotation émotionnel du passé avec grand conscience de l’importance de sa transmission inter-générationnel avec la participation des jeunes et descendants des combattants des toutes âges et avec la participation des dirigeants des tous les pays impliqués.


    Samedi 10 Novembre
"Itinérance Mémoriel" du Président E. Macron à Compiègne, Rhétondes.

   Merkel et Macron à Rethondes pour une historique cérémonie très symbolique

Le chef de l’Etat français et la chancelière allemande se sont rendus ensemble, ce samedi, à Compiègne, sur les lieux de l’armistice qui a scellé la fin de la première guerre mondiale.
Emmanuel Macron et Angela Merkel commémorent le centenaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 à Compiègne, le 10 novembre.

Cent ans après la fin de la première guerre mondiale, Emmanuel Macron et Angela Merkel se sont retrouvés samedi 10 novembre à la clairière de l’armistice à Compiègne, dans l’Oise, au nord de la capitale. Le président et la chancelière sont réunis dans la clairière de Rethondes pour une cérémonie très symbolique, avant-dernière étape de l’« itinérance mémorielle » du chef de l’Etat avant la cérémonie du 11-Novembre à Paris.

Le Monde.fr 

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont célébré côte à côte samedi après-midi l’armistice de 1918 lors d’une cérémonie à forte valeur symbolique inscrivant dans la pierre la réconciliation franco-allemande « au service de l’Europe et de la paix ».




Signature de 100 ans l’armistice dans la replique de l’historique wagon...

Dimanche 11 NOVEMBRE

Les dirigeants participants sur les Champs Elysées

Sous l’Arc de Triumph


   Plus de 70 chefs d'Etat et de gouvernement, dont les présidents américain et russe, ont commémoré en grande solennité le centenaire de l'armistice dimanche à Paris, l'occasion pour Emmanuel Macron de dénoncer le nationalisme cher à Donald Trump. Le président américain, Angela Merkel, Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau, Mohammed VI ont assisté peu après 10H00 GMT à une grande cérémonie sous l'Arc de Triomphe, en haut de la célèbre avenue des Champs-Elysées, sous lequel gît le soldat inconnu et brûle perpétuellement la flamme du souvenir, rappelant l'ampleur d'un conflit aux 18 millions de morts.  Sous une pluie fine, le groupe des chefs d'Etat et d'organisations internationales ont d'abord pris place sous un abri au pied de l'Arc de Triomphe, survolés par des avions de la patrouille de France laissant un panache bleu blanc rouge. Donald Trump et Vladimir Poutine sont eux arrivés peu après, séparément du groupe de dignitaires qui avait remonté une partie des Champs-Elysées dans des cars.



"Voir réunis tant de dirigeants du monde, Trump et Poutine l'un à côté de l'autre, c'est un signe d'espoir", a affirmé dimanche le Premier ministre belge Charles Michel à l'issue des cérémonies parisiennes du centenaire de l'armistice de la Première guerre mondiale.
Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Thérese May, Justin Trudeau, Mohammed VI, Charles Michel, Denis Sassou Nguesso... Des dizaines de dignitaires se sont réunis dimanche à Paris pour célébrer le centenaire de l'armistice de la Grande guerre, un rassemblement hors norme qu'Emmanuel Macron a mis à profit pour vanter le multilatéralisme dans les relations internationales.

"C'était une commémoration émouvante, et aussi un moment important, parce que chacun est bien conscient des conflits, potentiels et réels, qui agitent le monde actuellement", a indiqué M. Michel en fin de journée.

"Cela ne signifie évidemment pas que tous les conflits sont résolus, mais bien qu'il existe encore de l'espace pour le dialogue, et c'est nécessaire", a-t-il ajouté. 

"Les tragédies du siècle dernier sont directement liées à l'unilatéralisme et la souveraineté égoïste. Pour les défis de demain, cela signifie qu'il est plus que jamais nécessaire de coopérer davantage et d'opter pour la négociation. Est-ce simple? Non. Mais c'est toujours un choix courageux, et surtout nécessaire pour les générations à venir ».

Dimanche soir

             FORUM INTERNATIONAL POUR LA PAIX


Le président français Emmanuel Macron a ouvert dimanche après-midi le forum international sur la paix qui réunit à Paris plusieurs dizaines de dirigeants mondiaux, et "a vocation à se reproduire chaque année", a-t-il indiqué.
"L'Histoire retiendra sans doute une image, celle de 84 chefs d'État et de gouvernement (et dirigeants d'organisations internationales, ndlr) réunis, alors qu'hier ils représentaient des nations belligérantes, réunis sous l'Arc de triomphe dans la paix", a déclaré le président français dans une brève allocution d'accueil.

"Mais ce qui demeure incertain pour l'avenir, c'est la façon dont sera interprétée cette image. Sera-t-elle le symbole éclatant d'une paix durable entre les nations, ou au contraire la photographie d'un dernier moment d'unité, avant que le monde ne sombre dans un nouveau désordre? ", a-t-il questionné. "Et cela ne dépend que de nous".

Fragilité
"Le monde dans lequel nous vivons est fragilisé par des crises qui déstabilisent nos sociétés", a souligné Emmanuel Macron. "Et nous sommes fragilisés par les retours des passions tristes, le nationalisme, le racisme, l'antisémitisme, l'extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent".

"Ce forum de Paris pour la paix a pour vocation chaque année de réunir les uns et les autres pour promouvoir des actions concrètes, pour que ce travail de paix avance un peu plus chaque année", a indiqué le président français, saluant la présence de la co-lauréate du prix Nobel de la paix 2018, Nadia Murad.

"Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que tous ceux qui sont tombés il y a cent ans, comme le disait Clemenceau, ont des droits sur nous", a encore affirmé Emmanuel Macron.

Avant de se retrouver pour le forum, les chefs d'État et de gouvernement ont marqué dimanche matin le centenaire de l'armistice de la guerre de 14-18. Le président américain Donald Trump a assisté à cette cérémonie sur l'avenue des Champs-Elysées, mais n'est pas présent au Forum pour la Paix.

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