
(info. RTBel.be)
Le prix Nobel de littérature a été décerné à l'un des plus grands romanciers contemporains, le péruvien Mario Vargas Llosa. Il est né en 1936 à Arequipa. Très engagé en politique, il a été candidat à l'élection présidentielle péruvienne en 1990.
"Auteur engagé dans la société (...) Il considère qu'un auteur ne doit pas simplement distraire", a commenté le secrétaire de l'Académie suédoise Peter Englund en annonçant le nom du lauréat.
Mario Vargas Llosa, est romancier, essayiste et poète. Au rang de ses romans majeurs, on trouve "Conversation dans la cathédrale", "La guerre de la fin du monde" ou encore "L'homme qui parle".
Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels son autobiographie, "Le poisson dans l'eau", parue en 1995.
Son nouveau roman, "Le rêve du Celte", consacré au diplomate britannique Roger Casement qui dénonça les atrocités commises dans le Congo de Léopold II, doit sortir le 3 novembre en Espagne, en Amérique Latine et dans le marché espagnol des Etats-Unis.
"C'est un conteur qui a développé l'art de raconter d'une façon fantastique", a encore souligné Peter Englund.
"On peut voir dans sa production que c'est un homme passionné. Et il a eu une réaction d'homme passionné, il était très très heureux et très ému", a-t-il ajouté juste après avoir parlé au lauréat par téléphone.
Mario Vargas Llosa a déclaré pour sa part qu'il s'agissait d'"une reconnaissance de la littérature latino-américaine et en langue espagnole", dans une déclaration à la radio colombienne RCN.
Une joie immense
L'écrivain a prévu une conférence de presse à New York dans la journée, mais déjà, la porte-parole de son agent a réagi à la foire du livre de Francfort. "C'est une joie immense. C'est complètement inattendu, mais aussi mérité. Nous ne pensions pas qu'il l'aurait", a dit Gloria Gutierrez.
Mario Vargas Llosa est, après le Mexicain Octavio Paz il y a 20 ans, le Colombien Gabriel Garcia Marquez (1982), le Chilien Pablo Neruda (1971) et le Guatémaltèque Miguel Angel Asturias, le dernier prix Nobel de littérature issu d'une prestigieuse lignée d'auteurs latino-américains récompensés par l'Académie suédoise.
Parallèlement à sa carrière littéraire, Vargas Llosa mène une vie privée agitée.
Né à Arequipa (sud du Pérou) le 28 mars 1936, il est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels à Cochabamba (Bolivie) puis au Pérou. Après des études à l'Académie militaire Leoncio Prado de Lima, il décroche une licence de lettres à l'Université San Marcos de Lima. Grâce à une bourse, il poursuit ses études et obtient un doctorat à Madrid.
Sa première épouse, de 15 ans son aînée, n'est autre que sa propre tante, Julia Urquidi.
Celle-ci, décédée en mars, a probablement inspiré son roman "La tante Julia et le scribouillard" paru en 1977 et dans lequel l'ancien journaliste de l'Agence France-Presse raconte l'histoire d'un adolescent qui rêve de devenir écrivain et tombe amoureux de sa tante par alliance Julia.
Echec politique
Un an après l'échec du mariage avec sa tante, Vargas Llosa épouse en 1965 sa cousine, Patricia Llosa.
Politiquement engagé, il va peu à peu évoluer du communisme vers la droite libérale tout en restant rangé parmi les ennemis des dictatures,
Proche de Fidel Castro jusqu'en 1971, il rompt avec cette mouvance et se présente en tant que candidat de droite du Front démocratique à la présidentielle de 1990 au Pérou.Très marqué par son échec contre Alberto Fujimori, il s'installera en Espagne, dont il obtient la nationalité. Amer, il fustige régulièrement les gouvernements sud-américains, en particulier les gouvernements progressistes, dans des articles virulents.
Mais indépendamment de ses options politiques, l'oeuvre de Vargas Llosa est unanimement saluée. Celui qui avouait avoir choisi d'être romancier parce qu'il ne pouvait pas être aventurier a en effet été distingué par une quarantaine de titres de docteur honoris causa, et par de multiples distinctions littéraires, dont le prix Cervantes.
Le prix Nobel de littérature a été décerné à l'un des plus grands romanciers contemporains, le péruvien Mario Vargas Llosa. Il est né en 1936 à Arequipa. Très engagé en politique, il a été candidat à l'élection présidentielle péruvienne en 1990.
"Auteur engagé dans la société (...) Il considère qu'un auteur ne doit pas simplement distraire", a commenté le secrétaire de l'Académie suédoise Peter Englund en annonçant le nom du lauréat.
Mario Vargas Llosa, est romancier, essayiste et poète. Au rang de ses romans majeurs, on trouve "Conversation dans la cathédrale", "La guerre de la fin du monde" ou encore "L'homme qui parle".
Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels son autobiographie, "Le poisson dans l'eau", parue en 1995.
Son nouveau roman, "Le rêve du Celte", consacré au diplomate britannique Roger Casement qui dénonça les atrocités commises dans le Congo de Léopold II, doit sortir le 3 novembre en Espagne, en Amérique Latine et dans le marché espagnol des Etats-Unis.
"C'est un conteur qui a développé l'art de raconter d'une façon fantastique", a encore souligné Peter Englund.
"On peut voir dans sa production que c'est un homme passionné. Et il a eu une réaction d'homme passionné, il était très très heureux et très ému", a-t-il ajouté juste après avoir parlé au lauréat par téléphone.
Mario Vargas Llosa a déclaré pour sa part qu'il s'agissait d'"une reconnaissance de la littérature latino-américaine et en langue espagnole", dans une déclaration à la radio colombienne RCN.
Une joie immense
L'écrivain a prévu une conférence de presse à New York dans la journée, mais déjà, la porte-parole de son agent a réagi à la foire du livre de Francfort. "C'est une joie immense. C'est complètement inattendu, mais aussi mérité. Nous ne pensions pas qu'il l'aurait", a dit Gloria Gutierrez.
Mario Vargas Llosa est, après le Mexicain Octavio Paz il y a 20 ans, le Colombien Gabriel Garcia Marquez (1982), le Chilien Pablo Neruda (1971) et le Guatémaltèque Miguel Angel Asturias, le dernier prix Nobel de littérature issu d'une prestigieuse lignée d'auteurs latino-américains récompensés par l'Académie suédoise.
Parallèlement à sa carrière littéraire, Vargas Llosa mène une vie privée agitée.
Né à Arequipa (sud du Pérou) le 28 mars 1936, il est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels à Cochabamba (Bolivie) puis au Pérou. Après des études à l'Académie militaire Leoncio Prado de Lima, il décroche une licence de lettres à l'Université San Marcos de Lima. Grâce à une bourse, il poursuit ses études et obtient un doctorat à Madrid.
Sa première épouse, de 15 ans son aînée, n'est autre que sa propre tante, Julia Urquidi.
Celle-ci, décédée en mars, a probablement inspiré son roman "La tante Julia et le scribouillard" paru en 1977 et dans lequel l'ancien journaliste de l'Agence France-Presse raconte l'histoire d'un adolescent qui rêve de devenir écrivain et tombe amoureux de sa tante par alliance Julia.
Echec politique
Un an après l'échec du mariage avec sa tante, Vargas Llosa épouse en 1965 sa cousine, Patricia Llosa.
Politiquement engagé, il va peu à peu évoluer du communisme vers la droite libérale tout en restant rangé parmi les ennemis des dictatures,
Proche de Fidel Castro jusqu'en 1971, il rompt avec cette mouvance et se présente en tant que candidat de droite du Front démocratique à la présidentielle de 1990 au Pérou.Très marqué par son échec contre Alberto Fujimori, il s'installera en Espagne, dont il obtient la nationalité. Amer, il fustige régulièrement les gouvernements sud-américains, en particulier les gouvernements progressistes, dans des articles virulents.
Mais indépendamment de ses options politiques, l'oeuvre de Vargas Llosa est unanimement saluée. Celui qui avouait avoir choisi d'être romancier parce qu'il ne pouvait pas être aventurier a en effet été distingué par une quarantaine de titres de docteur honoris causa, et par de multiples distinctions littéraires, dont le prix Cervantes.
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