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sábado, 30 de marzo de 2019



ARCHITECTURE ACTUEL

                "LA ROSE DES SABLES"

  • The National Museum of Qatar by Ateliers Jean Nouvel
    6:23

    The National Museum of Qatar by Ateliers Jean Nouvel
    youtube.com

            MUSÉE NATIONAL DE QATAR

De tous les trésors cachés sous le sable ou sous la roche au Qatar... c'est celui qui attire désormais tous les regards. La "rose des sables", c'est le nom de ce musée national du Qatar flambant neuf. Une perle architecturale sortie de terre pour dominer la mer, réalisée par un Français.

Par Guillaume Petit 

Le nouveau musée national du Qatar, construit par l'architecte français Jean Nouvel, vient d'être inaugurée en présence de l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, et de nombreuses personnalités, dont le premier ministre français Edouard Philippe. 
Il ouvre enfin ses portes au public, après plus de 15 ans de plans, faits, défaits, et refaits. 52 000 m2 de bâtiment et plus de 500 pétales de toutes les tailles, qui s'enchevêtrent les unes aux autres.

Un Français comme architecte

Comme pour le Louvre d'Abou Dabi, dont il est l'architecte, Jean Nouvel a puisé son inspiration dans la culture du Qatar, en pleine mutation... Une architecture comme reflet d’une époque en perpétuelle transition et d'un pays qui cherche à donner une certaine image plus lissée, notamment à l'étranger.
"Le bâtiment doit être un symbole. Il doit refléter beaucoup de dignité... Il ne peut pas paraître fragile, et il doit être pérenne, durer dans le temps", explique Jean Nouvel, l'architecte du Musée.

La nouvelle vitrine du Qatar

Et il y a plutôt intérêt à ce qu'il soit pérenne vu le coût du projet : plus de 380 millions d'euros.
A l'intérieur... 7 000 mètres carrés d’espace d’expositions permanentes pour raconter, au fil des images et des objets, les différents visages du Qatar et de son histoire. Un visage qui se veut plus ouvert...
"C'est une expérience à laquelle tout le monde peut prendre goût, que vous soyez un habitant du Qatar, un touriste ou un expatrié", explique Saif Al Kuwari, en charge des opérations pour les Musées du Qatar (Museums Qatar). "Je suis certain que vous découvrirez quelque chose que vous ignoriez du Qatar ou de sa culture".
Une rose des sables, massive, qui se fond dans le paysage. A l'image d'un pays décidé à montrer qu'il n'est plus un petit rocher. Et que le vent peut tourner.

EURONEWS

domingo, 24 de marzo de 2019



LONDRES

Élus travaillistes, première ministre écossaise, citoyens britanniques... ils étaient plus d'un million à défiler à Londres ce samedi. HENRY NICHOLLS/REUTERS 

ENFIN LE PEUPLE DU ROYAUME UNI S’ÉVEILLE!

NON AU BREXIT!
NON AU DÉSASTRE, À L’ARROGANCE ET LE CHOIX PASSÉ INDUIT POUR TROMPER AU PEUPLE !

NON AUX DIVISIONS QU’IL FONT RECULER DES SIÈCLES! 
OUI À L’UNION DES PEUPLES!

LE ROYAUME UNI À BESOIN DE L’UE ET IL EST UN ACTEUR FONDAMENTAL POUR L’UE!

L’UNION EUROPÉENNE EST LE ROYAUME UNI ! 
LE ROYAUME UNI EST L’UNION EUROPÉENNE !

Brexit: manifestation géante à Londres pour un nouveau référendum 

Il y a 7 heures - VIDEOMobilisation contre le Brexit : la manifestation géante à Londres vue du ciel. Des images tournées depuis un hélicoptère montrent ...

Selon les organisateurs de la manifestation «Put it to the people», la participation aurait dépassé un million de personnes, après une précédente mobilisation qui avait rassemblé 700.000 personnes en octobre. C'est la plus grosse affluence vue dans la capitale britannique depuis les manifestations contre la guerre en Irak en 2002. Une pétition en ligne pour annuler le Brexit a dépassé 4 millions de signatures en trois jours. Un record.
Diana Roberts, 87 ans, s'appuie un moment sur sa canne. Elle est venue de Salisbury, à l'ouest de l'Angleterre, pour dire «Merde au Brexit!», avec son fils Michael et trois de ses petits-enfants. «Dites à Macron de ne pas nous pousser dehors et de nous donner encore un peu de temps», supplie Michael, après le nouvel ultimatum fixé au 12 avril par les Vingt-Sept à la première ministre Theresa May pour trouver une solution.

«Le Parlement n'arrive pas à se mettre d'accord. Nos politiciens ont été en dessous de tout. Je commence à espérer que la pression pour un référendum va finir par s'imposer», confie Lisa Brewin, vêtue d'un pantalon aux couleurs de l'Union Jack, d'un tee-shirt et d'un béret bleu étoilé, comme celles du drapeau européen. Cette professeur d'anglais de 42 ans s'est déplacée du Lincolnshire, l'une des régions les plus pro-Brexit du pays, au nord-est de l'Angleterre.

Lars Kretschmer, 38 ans, brandit un drapeau du pays de Galles. C'est là que cet Allemand a élu domicile depuis huit ans. Naturalisé britannique il y a un peu plus d'un mois, il compte bien s'exprimer pour renverser le Brexit en cas de nouveau référendum. «C'est notre dernière chance pour empêcher cette vision que j'abhorre pour mon pays d'adoption», explique-t-il.
«Ouvrez vos rideaux Theresa May. Allumez la télé. Voyez cette foule immense aujourd'hui. Voilà le peuple !»
Tom Watson, numéro deux du Labour
Sur la place du Parlement de Westminster, une foule dense était bloquée devant l'estrade où les élus partisans d'un «People's Vote» s'exprimaient. Pour la première fois, le numéro deux du Labour, Tom Watson, était là, alors que le chef du parti, Jeremy Corbyn, a brillé par son absence, au grand dam d'une majorité d'adhérents. «La première ministre prétend parler pour le pays. Eh bien ouvrez vos rideaux Theresa May. Allumez la télé. Voyez cette foule immense aujourd'hui. Voilà le peuple!» proclamait-il.
De nombreux élus travaillistes, dont le maire de Londres, Sadiq Khan, étaient rejoints par plusieurs conservateurs, les indépendants qui ont fait sécession des deux partis principaux le mois dernier, ainsi que des représentants des Verts et des nationalistes écossais. La «first minister» du gouvernement d'Edimbourg, Nicola Sturgeon, a fait le déplacement pour inciter la Chambre des communes à «prendre le contrôle des mains de Theresa May, obtenir une longue extension du processus afin de laisser le temps à un nouveau référendum».

Selon les derniers sondages, 56% des Britanniques soutiennent l'idée d'un nouveau référendum, auquel cas la même proportion choisirait de rester dans l'UE plutôt que de sortir sans accord, et 60% de rester plutôt que de sortir avec l'accord négocié par Theresa May.