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miércoles, 30 de diciembre de 2009

Le nouveau Cinéma Belge :

ALTIPLANO

Le réalisateur belge Peter Brosens et l’américaine Jessica Woodworth remportaient en 1996 le Lion d’or au festival de Venise pour le film « khadak », qui racontait la révolte d’un peuple dessaisi de son lien à la terre par une exploitation industrielle abusive. « Altiplano » reprend cette thématique en le transposant sur les hauts plateaux andins, en une sorte de long poème lyrique. Les personnages sont filmés d’une façon frontale, rappelant le théâtre, en de longs plans-séquences, avec pour décor des paysages grandioses à la dimension quasi mythologique. Chaque scène est d’une beauté hypnotique, chargée de symbole :
« L’histoire et les cultures occidentales nous rappellent sans cesse que la raison n’est pas le meilleur moyen d’appréhender la vie et la réalité, et que cette tendance permanente à la démystification peut nous égarer, expliquent les réalisateurs. Nous nous sommes engagés dans ce que l’on pourrait appeler un cinéma « spirituel » et Altiplano offre la possibilité de redécouvrir des valeurs et des attitudes qui ne font plus partie depuis longtemps du patrimoine spirituel européen »

Le film est aussi une réflexion sur l’image, au départ de cette photo qui n’aurait jamais dû exister. Elle se poursuit avec les portraits des disparus que l’on porte là-bas en signe de deuil et révolte, et les images presque insoutenables d’un « suicide de protestation », enregistrées par une caméra qui passera de main en main, signes tangibles de la réalité de l’histoire.

« Un cinéma spirituel, libre des contraintes du marché, rappelle au spectateur le pouvoir guérisseur de l’émerveillement, le besoin de synthèse plus que d’analyse, explique Jessica Woodworth. Il honore la complexité de notre monde, évoque le sacré, nous invite à être humble et reconnaissant ; il respecte le mystère de notre existence. »

Linda Leonard
(extrait d’article publié en « En Marche »)

ALTIPLANO, de Peter Brosens et Jessica Woodworth, avec Jasmin Tabatabal, Magaly Sotier, Olivier Gourmet. 1h49.

domingo, 6 de diciembre de 2009

Sommet de Copenhague

ODY Morgan
22 novembre 2009
Après un certain raz le bol d’entendre sans cesse à la radio tout le monde dire qu’il faut absolument un accord à Copenhague, j’ai écrit ce texte...
Sommaire
· Kyoto 2, la bouée de sauvetage
· La guerre pour les ressources
· Pauvres et coupables
· Toujours plus de profits (...)
· Changeons le système, pas (...)

D’ici quelques jours, des milliers de militants d’Europe et du monde entier convergeront vers Copenhague à l’occasion du sommet mondial sur le climat. Alors que les médias donnent la parole exclusivement à ceux qui, parmi les gouvernants, les entreprises et les grandes ONG, appellent à un « accord ambitieux », nous serons nombreux dans les rues de la capitale danoise à agir contre la signature d’un nouveau protocole. Et nous avons de bonnes raisons !

Kyoto 2, la bouée de sauvetage du capitalisme
Le sommet de Copenhague vise à trouver un accord entre les Etats sur la suite à donner au protocole de Kyoto, qui expire en 2012. Le projet sur la table des dirigeants est très semblable à celui de Kyoto, c’est-à-dire qu’il est basé sur le commerce du carbone et même étends les sphères auxquelles le marché des émissions pourra être appliqué.
Au prétexte de réduire les émissions de gaz à effet de serre, on a commencé depuis 2005, date d’entrée en application de Kyoto, à faire du carbone, l’élément le plus basique de la vie sur terre, une marchandise. L’accord de Kyoto n’est que cela. Toutes les réductions d’émissions auxquelles se sont engagés les pays riches depuis 1997 peuvent se monnayer en échange de la construction d’une centrale hydraulique ici, d’une plantation de palmiers à huile là-bas.

Cet accord a-t-il permis de réduire les émissions ? Non, puisque depuis 1990, le volume d’émission a augmenté de 40%, et cela malgré la dégringolade des économies de l’ex-URSS et des « démocraties populaires » qui ont largement participé à baisser le niveau des émissions en Europe.
Jamais la croissance des émissions n’a été aussi rapide que depuis que Kyoto est entré en vigueur. Mais à quoi sert ce protocole alors ? A faire de l’argent pardi ! Et, pour être plus précis, à sauver le capitalisme mondial.

La guerre pour les ressources a commencé
Notre système économique a besoin, pour survivre, de produire toujours plus. C’est le principe même de la croissance et de l’accumulation du capital. Pour cela, il utilise toujours plus de ressources naturelles, des ressources toujours plus rares, qu’il doit arracher aux communautés rurales qui en dépendent. Ces vingt dernières années, on a donc vu un accaparement exceptionnel des richesses du monde par quelques dizaines de multinationales qui, pour prendre possession des terres, des réserves d’eau, des minerais et des ressources génétiques (semences et races animales) de la planète, n’hésitent pas à assassiner, à jeter en prison, à terroriser et à affamer des centaines de millions de personnes. Le protocole de Kyoto participe à cet élan d’expropriation en lui offrant une légitimité morale et un appui financier.

Les grandes entreprises ont un besoin particulièrement important d’énergie pour pouvoir continuer à produire en masse et à transporter les biens de consommation d’un bout à l’autre de la planète. Le protocole de Kyoto permet aux pays riches d’éviter de réduire leurs émissions en finançant le développement d’énergies soit-disant « propres » dans le Sud.. Monocultures d’agrocarburants, barrages géants et méga-projets éoliens sont ainsi mis en place. L’énergie est ensuite acheminée vers les centres industriels ou les pays riches. De façon quasi-systématique, les populations locales sont chassées de leur territoire et n’ont aucun accès à l’énergie produite.
L’aspect durable de ces productions est plus que douteux : les plantations de maïs ou de palmiers à huile pour l’éthanol par exemple détruisent la biodiversité, consomment des quantités gigantesques d’eau, sont aspergés d’engrais et de pesticides et s’étendent le plus souvent au détriment de la forêt primaire. Mais surtout, ces énergies renouvelables ne permettent en rien une réduction des émissions de gaz à effet de serre, puisque la consommation d’énergies fossiles, loin d’être remplacée, continue elle-aussi de progresser. Il est prévue que la consommation énergétique mondiale augmente de 50% d’ici à 2030, essentiellement grâce à la progression de la production de charbon, de gaz et de pétrole.
Malgré des investissements massifs, les énergies renouvelables ne constitueraient alors que 2% de la consommation totale [1]. Cette perspective, prise come référence par l’Agence Internationale de l’Energie, est apocalyptique. Elle a néanmoins le mérite de montrer que les beaux discours sur les énergies renouvelables servent plus à légitimer une croissance généralisée de la production d’énergie qu’à sauver le climat.
A Bali et à Poznan, les négociations ont visé à introduire de nouveaux secteurs dans le commerce du carbone : les forêts (via le mécanisme intitulé REDD) et les terres agricoles. Une entreprise polluante en Europe pourra choisir de ne pas réduire ses émissions et compenser en achetant des crédits-carbone à une entreprise en Indonésie qui possède une forêt. Dors et déjà et alors même que l’accord n’est pas encore signé, des investisseurs en recherche d’un placement « durable » commencent à acheter des territoires entiers au détriment des populations qui les habitaient [2]. Ils vendent ensuite les crédits-carbone sur des marchés volontaires et font double-profit en commercialisant le bois. La protection de l’environnement est en quelques années devenu l’alibi le plus commun pour expulser des communautés et laisser la place libre aux multinationales. Alors qu’en 2008 40 milliards d’ha de terres ont déjà été accaparées par les multinationales et certains pays [3], Kyoto va encore accélérer l’expropriation des territoires des populations rurales.

Pauvres et coupables
Le changement climatique et le commerce du carbone n’offrent pas seulement la possibilité pour les grandes entreprises de s’emparer des richesses du monde, ils permettent aussi de justifier auprès des travailleurs le retour de la rigueur. A Poznan lors du sommet sur la climat de 2008, de grandes pancartes affichées dans la gare centrale présentaient les 10 Commandements du 21e siècle. On pouvait lire « Ne prends pas l’avion, Recycle, Utilise le vélo plutôt que la voiture, Evite tous les produits avec emballage plastique, Evite tous les produits venant de loin, N’achète pas à moins d’être sûr que tu as besoin de ce produit, Ne produits pas plus de deux enfants, Ne fais rien qui nécessite des terres ou de l’eau jusqu’ici non-utilisées, Suis tous ces commandement de façon facile et économique, pour toi et les autres ».
Chacun sais que les grands de ce monde ne fréquentent pas les gares, ce message ne leur était donc évidement pas destiné. Pendant qu’on s’évertue à convaincre la population de changer ses ampoules et de fermer le robinet pour se brosser les dents, d’autres peuvent tranquillement continuer leur travail de pillage de la planète. Et nous faire la leçon pour accepter une petite réduction salariale, quelques heures de travail en plus, au nom de la simplicité volontaire et de la solidarité avec les ours polaires.
Cet accaparement massif des richesses et le démantèlement des politiques sociales ont conduit à une explosion de la misère dans le monde. Un tiers des urbains habitent maintenant dans des bidonvilles et un milliard de personnes ont faim (un milliard !). Jamais le fossé entre les plus riches et les plus pauvres n’a été si gigantesque. Le terme « pays en voie de développement » cache pudiquement une vérité autrement plus crue : la pauvreté s’accroie. Dans le Sud, mais aussi dans nos pays soit-disant prospères.

Toujours plus de profits pour une catastrophe toujours plus proche
Pour une fois, soyons clairs : la crise climatique n’est qu’un aspect de la crise environnementale globale, qui elle-même n’est que le résultat de l’accaparement et de la surexploitation des richesses naturelles par une poignées d’entreprises multinationales dans le seul but de faire du profit. La sur-consommation des ressources naturelles, et notamment des énergies fossiles, ne visent pas à alimenter, chauffer, abriter les gens, bref, à répondre aux besoins des populations, mais à produire des voitures, des gadgets, du soja transgénique, des voyages aux îles Baléares, pour nourrir la croissance mondiale. Nous pillons la planète pour produire de l’inutile ! Et cela alors même qu’une personne sur six ne mange pas à sa faim !
Le monde regorge d’assez de richesses pour assurer à 9 milliards d’êtres humains une vie digne, mais pas pour produire toujours plus de biens superflus dans le seul but de garantir la pérennité d’un système économique et financier basé sur la rémunération du capital (les taux d’intérêt sont le premier maillon qui justifie la croissance économique).
La question posée par le changement climatique est donc celle du partage des richesses. Kyoto, de même que l’accord proposé à la signature à Copenhague, accroissent l’inégalité de l’accès aux richesses naturelles en accélérant la privatisation du monde. C’est pour cela que ces accords sont pour nous inacceptables.

Changeons le système, pas le climat !
C’est sous ce slogan que manifesteront le 12 décembre les partisans de la « justice climatique ». Une manifestation pour dire NON aux fausses solutions présentées dans le sommet officiel -non au commerce du carbone, non aux agrocarburants, non au nucléaire,...-, mais aussi et surtout pour proposer de vraies solutions. Le 16 décembre, Climate Justice Action [4] tentera de s’emparer de la conférence pour y donner la parole à celles et ceux, peuples autochtones, paysan-ne-s, femmes rurales, pêcheurs artisanaux, qui depuis des millénaires contribuent par leur travail à stocker du carbone dans les sols, à renouveler la biodiversité, à prendre soin de l’eau, tout en produisant ce dont les communautés ont besoin pour bien vivre.
Les solutions face à la crise climatique ne requièrent ni de haute-technologie ni des sommes d’argent colossales ; elles demandent de la volonté et du courage politique. En lieu et place du commerce du carbone, quatre priorités devraient s’imposer pour faire face à la grave crise actuelle :
La réforme agraire, c’est à dire la redistribution des ressources naturelles telles que la terre, l’eau et les semences, au bénéfice des populations. En 2006, lors de la Conférence Internationale sur la Réforme Agraire et le développement Rural, 92 pays se sont mis d’accord sur la nécessité de relancer le processus de réforme agraire dans le monde. Cependant, l’opposition farouche de l’Union Européenne et des Etats-Unis a bloqué tout progrès dans ce sens depuis lors.
La relocalisation de la production, et notamment de la production alimentaire, en appliquant la souveraineté alimentaire et énergétique. Le transport des marchandises tient une place importante dans les émissions de gaz à effet de serre ; il faut donc soutenir les productions locales, nationales et régionales et autoriser la protection des marchés. L’OMC doit être démantelé et les accord bilatéraux de libre-échange stoppés.

L’annulation de la dette des pays pauvres, qui les contraint à favoriser les productions d’exportation au détriment du bien-être de leurs populations.
La réforme totale du système financier avec notamment l’interdiction pour les banques de créer de la monnaie via le crédit.
Nos gouvernements actuels, englués dans la corruption, ne sont pas ceux par qui le changement aura lieu. Ils jouent tous juste le rôle de marionnettes dociles aux mains du pouvoir économique et financier. L’enjeu majeur des mobilisations de Copenhague est de bouleverser le rapport de force entre les multinationales et les populations, de reprendre le pouvoir (Le nom de l’action du 16 décembre est « Reclaim Power ! »), de mettre en lumière la duperie monstrueuse que représente Kyoto et le marché du carbone pour que des milliers, des millions de personnes, rejoignent les luttes pour la réappropriation des territoires, des savoirs, pour des vies dignes et solidaires.
Décembre 2009 n’est qu’une étape dans le processus de renforcement de ce mouvement. Qu’un accord soit signé ou non à Copenhague, nous sommes maintenant en marche.

Morgan Ody

domingo, 15 de noviembre de 2009

domingo, 8 de noviembre de 2009

Frecuencia Solfeggio, la música milagrosa.

QUE SON LAS ANTIGUAS FRECUENCIAS SOLFEGGIO?


Estas frecuencias de sonidos eran originalmente usadas en los cantos gregorianos, tales como el "Gran himno a San Juan Bautista," así como otros himnos.
Se creía que cuando se cantaban estos cantos se impartía una bendición y gracia especiales que ayudaban al desenvolvimiento de los rituales cristianos. Las frecuencias contenidas en estos cantos fueron redescubiertas por Dr Joseph Puleo como se describe en el libro de Leonard Horowitz.
Es una bendición para toda la humanidad el trabajo que han elaborado estas dos personas al devolvernos el tesoro de estas frecuencias.
Las frecuencias solfeggio incluyen SEIS FRECUENCIAS:

UT – 396 Hz – Frecuencia para liberar el miedo y la culpabilidad
RE – 417 Hz – Frecuencia para deshacer las situaciones y facilitar el cambio
MI – 528 Hz – Frecuenica para la transformación y los milagros .Reparación del ADN
FA – 639 Hz – Frecuencia para la conexión y las relaciones
SOL – 741 Hz – Frecuencia para el despertar de la intuición
LA – 852 Hz – Frecuencia para volver al orden espiritual

Por ejemplo la frecuencia 528 relacionada con de la nota MI sobre la escala y se deriva de la frase “Mi-ra gestorum” que en latin significa milagro.Sorprendentemente esta es la frecuencia exacta usada por los bioquímicos genéticos para reparar el DNA roto-es decir la huella genética sobre la cual se basa la vida!
A continuación podeis ver el video de la conferencia del músico Carlos Laza, sobre las frecuencias musicales que está rescatando del solfeggio. Conocimientos de música que fueron celosamente guardados (?) por la iglesia y los que mandaban hace mucho tiempo, y que tienen un gran poder de sanar a quien las escucha o practica.

20 minutos de conferencia de Carlos Laza y después sus amigos Pedro e Inma nos deleitan con una gran intervención musical con dichas frecuencias.
Que lo disfruten!
http://vimeo.com/3979747

miércoles, 21 de octubre de 2009

domingo, 8 de marzo de 2009

INICIACION
Por el maestro Tibetano DJWHAL KHUL


El tema de la iniciación se está generalizando cada vez más entre el público. No pasarán muchos siglos sin que se restauren los antiguos misterios y la iglesia posea un grupo interno; en la iglesia del futuro, cuyo núcleo interno se está formando, la pri­mera iniciación será exotérica, vale decir, que la primera inicia­ción constituirá antes de mucho tiempo, la ceremonia más sagrada de la iglesia y será celebrada en forma exotérica, por ser uno de los misterios revelados en determinados períodos, y a ella asis­tirán quienes estén implicados. También ocupará un lugar similar en el ritual de los masones. En esta ceremonia, quienes estén preparados para la primera iniciación, serán admitidos pública­mente en la Logia por uno de sus miembros, autorizado para ello por el gran Hierofante Mismo.

Definición de cuatro palabras.
Al hablar de la iniciación, la sabiduría, el conocimiento o el sendero de probación, ¿qué queremos significar? Empleamos las palabras con mucha ligereza sin considerar el significado in­volucrado. Tomemos, por ejemplo, la primera de las palabras mencionadas. Muchas son las definiciones y explicaciones res­pecto a su alcance, a los pasos preliminares al trabajo que debe realizarse entre iniciaciones y a sus resultados y efectos. Una cosa es evidente para el estudiante más superficial, y es que la magnitud del tema es tal que, a fin de dilucidarlo adecuadamen­te, habría que escribir desde el punto de vista de un iniciado. En caso contrario, todo cuanto se diga podrá ser razonable, ló­gico, interesante, sugestivo, pero no concluyente.

La palabra iniciación, deriva de dos palabras latinas: In en, Ire ir; por lo tanto, es la iniciación de un comienzo o la entrada en algo. En el caso que estamos estudiando significa, en su más amplio sentido, la entrada en la vida espiritual o en una nueva etapa de esa vida. Es el primer paso y los subsiguientes en el sendero de santidad. Por lo tanto, quien recibió la primera inicia­ción dio literalmente el primer paso en el reino espiritual, saliendo del reino puramente humano, para entrar en el superhumano. Así como salió del reino animal y entró en el humano, en la in­dividualización, así entra en la vida del espíritu y, por primera vez, tiene el derecho de llamarse “hombre espiritual”, en el sig­nificado técnico de la palabra. Entra en la quinta etapa, la últi­ma, de nuestra actual quíntuple evolución. Después de haber palpado su camino a través del Aula de la Ignorancia, durante muchas épocas, e ingresado en la escuela en el Aula del Apren­dizaje, ingresa en la Universidad o Aula de la Sabiduría. Cuan­do egrese de ella se graduará con el grado de Maestro de Com­pasión.
Podría ser de beneficio estudiar primero la diferencia o co­nexión entre Conocimiento, Comprensión y Sabiduría. Aunque en el lenguaje común estos términos parecen sinónimos, son téc­nicamente diferentes.
Conocimiento es el resultado del Aula del Aprendizaje. Po­dría decirse que constituye la totalidad de los descubrimientos y experiencias humanos y lo que puede ser reconocido por los cinco sentidos y correlacionado, diagnosticado y definido por el intelecto humano. Es aquello de lo que estamos mentalmente seguros o podemos corroborar por el experimento. Es un compendio de las artes y las ciencias. Concierne a todo lo que trata de la construcción y el desarrollo del aspecto forma de las cosas y, por lo tanto, del aspecto material de la evolución, la ma­teria de los sistemas solares en el planeta, en los tres mundos de la evolución humana y en los cuerpos humanos.
Sabiduría es el resultado del Aula de la Sabiduría. Concier­ne al desarrollo de la vida dentro de la forma, al progreso del espíritu a través de los vehículos, siempre mutables, y a las ex­pansiones de conciencia que se suceden una vida tras otra.

Tra­ta del aspecto vida de la evolución. Debido a que se refiere a la esencia de las cosas y no a las cosas mismas, es la captación intuitiva de la verdad, independiente de la facultad razonadora; la innata percepción, capaz de diferenciar lo falso de lo ver­dadero, lo real de lo irreal. Es algo más que eso, constituye la creciente capacidad del Pensador para penetrar cada vez más den­tro de la mente del Logos, comprender la verdadera interioriza­ción del gran espectáculo del universo, ver el objetivo y armo­nizarse progresivamente con la medida superior.
Puede ser des­crito para nuestro propósito (que consiste en estudiar el Sende­ro de Santidad y sus diversas etapas), como el conocimiento del “Reino del Dios interno” y la captación del “Reino del Dios ex­terno” en el sistema solar. Quizás podría decirse que es la gra­dual fusión de los senderos del místico y del ocultista ?la construcción del templo de la sabiduría sobre los cimientos del co­nocimiento.

La sabiduría es la ciencia del espíritu, así como el conoci­miento es la ciencia de la materia. El conocimiento es separa­tista y objetivo, mientras que la sabiduría es sintética y subje­tiva. El conocimiento separa, la sabiduría une. El conocimiento hace diferencias, mientras que la sabiduría fusiona. Entonces, ¿qué significa comprensión?
Comprensión puede definirse como la facultad del Pensador, en el tiempo, para apropiarse del conocimiento como base de la sabiduría, aquello que permite adaptar las cosas de la forma a la vida del espíritu, recibir destellos de inspiración, provenientes del Aula de la Sabiduría, y vincularlos a los hechos del Aula del Aprendizaje. Quizás la idea podría ser mejor expresada si se dijera que:
La sabiduría concierne a1 yo y el conocimiento al no?yo, mien­tras que la comprensión es el punto de vista del ego o pensador, o la relación entre el yo y el no?yo.
En el Aula de la Ignorancia controla la forma y predomina el aspecto material de las cosas. El hombre se centraliza así en la personalidad o yo inferior. En el Aula del Aprendizaje el yo superior o ego lucha por dominar esa forma, hasta que gradual­mente alcanza un punto de equilibrio, donde ninguno de los dos controlan totalmente al hombre. Luego, el ego controla cada vez más, hasta que en el Aula de la Sabiduría domina en los tres mundos inferiores y, acrecentadamente, la divinidad inherente asume el control.

Aspectos de la Iniciación
La iniciación o el proceso de experimentar la expansión de con­ciencia es parte del proceso normal del desarrollo evolutivo, con­siderado en amplia escala y no desde el punto de vista del indi­viduo. Observado desde el ángulo individual, llega a reducirse hasta el instante en que el ente evolucionante comprende que (por su propio esfuerzo y ayudado por el consejo y sugerencia de los Instructores observadores de la raza) ha llegado a una eta­pa donde adquiere cierto grado de conocimiento subjetivo, desde el punto de vista del plano físico.
La experiencia es similar a la del alumno en la escuela, cuando se da cuenta repentinamente que domina la lección y que el tema y el método del proceso le pertenecen a fin de aplicarlos inteligentemente. Estos instantes de captación inteligente siguen a la mónada evolucionante en su largo peregrinaje. Lo que ha sido parcialmente mal interpretado en esta etapa de comprensión, es el hecho de que en los distintos períodos se acentúa la importancia de los variados grados de ex­pansión y la Jerarquía se esfuerza en llevar a la raza a la etapa en que sus entes tengan alguna idea del próximo paso a dar.
Cada iniciación indica el paso del estudiante por el Aula de la Sabiduría hacia un grado superior y además el claro resplandor del fuego interno y la transición de un punto de polarización a otro; implica la comprensión de la creciente unidad con todo lo que vive y la esencial unicidad del yo con todos los yoes; da por resultado un horizonte que se ensancha continuamente hasta incluir la esfera de la creación, o la creciente capacidad de ver y oír en todos los planos. Es poseer una acrecentada conciencia de los planes de Dios para el mundo y la capacidad de desarro­llar dichos planes. Es el esfuerzo de la mente abstracta para apro­bar un examen. Es figurar en el cuadro de honor de la escuela del Maestro, dentro de la realización de esas almas cuyo karma lo permite y su esfuerzo es suficiente para alcanzar la meta.
La iniciación conduce al monte en que se puede obtener la visión; la visión del Eterno Ahora, donde el pasado, el pre­sente y el futuro, existen como uno; la visión de la historia de las razas con el hilo de oro de su genealogía, seguida a través de numerosos tipos; la visión de la dorada esfera que man­tiene al unísono las múltiples evoluciones de nuestro sistema: dévica, humana, animal, vegetal, mineral y elemental, a través de las cuales puede verse claramente que la vida palpitante late con ritmo regular; la visión de la forma men­tal del Logos en el plano arquetípico, visión que se acrecienta de una iniciación a otra hasta abarcar todo el sistema solar.
La iniciación conduce a esa corriente que, cuando se ha pene­trado en ella, arrastra al hombre hasta llevarlo a los pies del Se­ñor del Mundo, a los pies de su Padre en los Cielos, a los pies del triple Logos.
La iniciación conduce a la caverna en cuyos muros limitadores se conocen los pares de opuestos y se revela el secreto del bien y del mal. Conduce a la Cruz y al total sa­crificio que debe consumarse antes de lograr la perfecta libera­ción, donde el iniciado se libera de todas las cadenas terrenales y nada lo retiene en los tres mundos. Lleva a través del Aula de la Sabiduría y pone en las manos del hombre, en forma gra­dual, la clave de toda información cósmica y del sistema. Re­vela el misterio oculto subyacente en el corazón del sistema so­lar. Conduce de un estado de conciencia a otro.
A medida que entra en cada estado, el horizonte se ensancha, la vista se ex­tiende y la comprensión es más incluyente, hasta que la expan­sión alcanza el punto en que el yo abarca todos los yoes, incluso todo lo móvil e inmóvil, según una antigua escritura.
La iniciación implica ceremonia. Este aspecto es el que más se ha hecho resaltar en la mente de los hombres, omitiendo algo de su verdadera significación. Primordialmente implica la capacidad de ver, oír y comprender, de sintetizar y correlacionar el conocimiento, aunque no necesariamente el desarrollo de las facultades síquicas, pero entraña la comprensión interna que ve el valor subyacente en la forma y reconoce el propósito de las circunstancias prevalecientes. Es la capacidad de presentir la lección que se ha de aprender en cualquier acontecimiento dado, y esta comprensión y reconocimiento da por resultado, cada hora, cada semana y cada año, un progreso y expansión. Este proceso de gradual expansión ?resultado del esfuerzo defi­nido y de una ardua vida y correcto pensar del aspirante, y no de algún instructor esotérico que celebra un rito oculto? conduce a lo que podría llamarse una crisis.
En esta crisis, donde es necesaria la ayuda de un Maestro, se efectúa un definido acto de iniciación, que (actuando sobre un centro particular) produce resultados en alguno de los cuer­pos, e incita a los átomos a alcanzar cierta vibración y permite obtener un nuevo ritmo.
La ceremonia de la iniciación señala un punto de realización, pero no la realización que a menudo se cree sino simplemente la que los Instructores que vigilan a la raza, reconocen como una etapa definida en la evolución alcanzada por el discípulo, la cual proporciona dos cosas:
Una expansión de conciencia, que permite a la perso­nalidad penetrar en la sabiduría lograda por el Ego, y en las iniciaciones superiores, en la conciencia de la Mónada.

Un breve período de iluminación, donde el iniciado ve la parte del sendero que debe hollar y también participa conscientemente en el gran plan evolutivo.

Después de la iniciación, el trabajo que se debe realizar con­siste mayormente en convertir esa expansión de conciencia en parte del equipo de la personalidad para ser utilizado en forma práctica, y en dominar esa parte del sendero que aún debe re­correrse.


Lugar y efecto de la Iniciación.
La ceremonia de la iniciación tiene lugar en los tres subpla­nos superiores del plano mental y en los tres planos superiores, de acuerdo a la iniciación. Durante las iniciaciones en el plano mental brilla sobre la cabeza del iniciado la estrella de cinco puntas. Esto corresponde a las primeras iniciaciones que se reciben en el vehículo causal. Se ha dicho que las dos primeras iniciaciones se efectúan en el plano astral, pero esta afirmación es inexacta y ha dado origen a una mala interpretación.
Ambas se hacen sentir profundamente en los cuerpos físico, astral y mental inferior, afectando su control. Debido a que el efecto principal se siente en estos cuerpos, el iniciado puede in­terpretar que han tenido lugar en los planos implicados, pues el vívido efecto y el estímulo de las dos primeras iniciaciones se producen principalmente en el cuerpo astral. Pero debe tenerse en cuenta que las iniciaciones mayores tienen lugar en el cuer­po causal o ?fuera de éste? en el plano búdico o en el átmico.
En las dos iniciaciones finales que liberan al hombre de los tres mundos, se le permite actuar en el cuerpo vital del Logos y ma­nejar esa fuerza, entonces el iniciado se trasforma en la estrella de cinco puntas, la cual desciende sobre él, se fusiona en él y a él se lo ve en el centro mismo de la estrella. El descenso se realiza por acción del Iniciador que empuña el Cetro de Poder y pone al hombre en contacto, en forma consciente, con el cen­tro en el cuerpo del Logos planetario, del cual es parte. Las dos iniciaciones llamadas sexta y séptima, tienen lugar en los planos búdico y átmico. La estrella de cinco puntas “fulgura desde aden­tro de sí misma”, según dice una frase esotérica, y se trasforma en “la estrella de siete puntas”, descendiendo sobre el hombre, y éste penetra en la llama.
Además, las cuatro iniciaciones anteriores a la de adepto, señalan, respectivamente, la adquisición de determinadas propor­ciones de materia atómica en los cuerpos , por ejemplo, en la primera iniciación, una cuarta parte de materia atómica; en la segunda, una mitad; en la tercera, tres cuartas partes, y así has­ta completar. Puesto que el principio búdico es el unificador (o el fusionador de todo), en la quinta iniciación el adepto se des­prende de los vehículos inferiores y se afirma en el búdico, desde donde crea su cuerpo de manifestación.

Cada iniciación otorga mayor control sobre los rayos, si esto puede expresarse así, aunque no da la idea exacta. Las pa­labras a menudo confunden. En la quinta iniciación, cuando el adepto es un Maestro en los tres mundos, controla más o menos (de acuerdo a su línea de desarrollo) los cinco rayos que se ma­nifiestan especialmente en el momento en que recibe la inicia­ción.
En la sexta, si pasa al grado superior, adquiere poder en otro rayo y, en la séptima, ejerce poder en todos los rayos. La sexta iniciación señala el punto de realización del Cristo y pone al rayo sintético del sistema bajo Su control. Debemos tener pre­sente que la iniciación da al iniciado poder en los rayos y no po­der sobre los rayos, una diferencia bien marcada. Cada iniciado lógicamente posee uno de los tres rayos mayores como rayo primario o espiritual, y en el rayo de su mónada es donde final­mente adquiere poder. El rayo de amor o rayo sintético del sistema, es el último que se adquiere.
Quienes desencarnan después de la quinta iniciación, o quie­nes no llegan a ser Maestros en encarnación física, reciben sus siguientes iniciaciones en otra parte del sistema. Todos están, en la Conciencia del Logos. Se ha de tener en cuenta una gran reali­dad, que las iniciaciones del planeta o las del sistema solar, sólo son preparatorias para ser admitido en la Gran Logia de Sirio. Este simbolismo ha sido bien conservado en la masonería y com­binando el método masónico con lo dicho respecto a los pasos en el Sendero de Santidad, obtendremos un cuadro aproximado. Am­pliemos su significado:

Las primeras cuatro iniciaciones del sistema solar correspon­den a las cuatro “Iniciaciones en el Umbral”, previamente a la primera iniciación cósmica. La quinta iniciación corresponde a la primera iniciación cósmica, la de “aprendiz aceptado” en la masonería, que hace de un Maestro, un “aprendiz aceptado” en la Logia de Sirio. La sexta iniciación es análoga al grado segun­do de la masonería, mientras que la séptima hace del adepto un Maestro Masón de la Hermandad de Sirio.
Maestro, por lo tanto, es quien ha recibido la séptima inicia­ción planetaria, la quinta iniciación solar y la primera iniciación cósmica o de Sirio.

La Unificación, resultado de la Iniciación.
Debe comprenderse que cada iniciación sucesiva produce la unificación más completa de la personalidad con el ego y, en ni­veles más elevados, con la mónada. La evolución del espíritu hu­mano es una unificación progresiva. En la unificación del alma con la personalidad yace oculto el misterio de la doctri­na cristiana de la Expiación, unificación que tiene lugar en el momento de la individualización, cuando el hombre se trasforma en una entidad consciente y racional, distinta de la de los ani­males. A medida que prosigue la evolución, ocurren sucesivas unificaciones.
La unificación en todos los niveles ? emocional, intuicional, es­piritual y divino ? consiste en un continuo y consciente funciona­miento.
En todos los casos está precedida por la combustión a tra­vés del fuego?interno y la destrucción, por medio del sacrificio, de todo aquello que separa. El acercamiento a la unidad se produce mediante la destrucción de lo inferior y de todo lo que obstaculiza. Tomemos, por ejemplo, la trama que separa los cuerpos etérico y emocional. Cuando el fuego interno quema esta trama, se pro­duce una continua comunicación entre los cuerpos de la perso­nalidad, y los tres vehículos actúan como uno. Algo semejante ocurre en los niveles superiores, aunque el paralelismo no puede ser detallado. La intuición corresponde a lo emocional y los cua­tro niveles superiores del plano mental a lo etérico. En la des­trucción del cuerpo causal, al recibir la cuarta iniciación (llama­da, simbólicamente, “la Crucifixión”), tenemos un proceso aná­logo al de la combustión de la trama, que conduce a la unifica­ción de los cuerpos de la personalidad. La desintegración, que es parte de la iniciación del arhat, conduce a la unidad entre el ego y la mónada, expresándose en la Tríada. Ésta es la perfecta unificación.
Por lo tanto, el propósito del proceso consiste en que el hom­bre sea conscientemente uno:
Primero: Consigo mismo y con quienes han encarnado con él.
Segundo: Con su Yo superior y con todos los yoes.
Tercero: Con su Espíritu o “Padre en los Cielos”, y así con todas las Mónadas.
Cuarto: Con el Logos, los Tres en Uno y el Uno en Tres.
El hombre se convierte en un ser humano consciente por mediación del perpetuo sacrificio de los Señores de la Llama.
El hombre llega a ser un ego consciente, poseyendo la con­ciencia del yo superior, en la tercera iniciación, por mediación de los Maestros y del Cristo y por Su sacrificio, al encarnar fí­sicamente para ayudar al mundo.
En la quinta iniciación el hombre se une con la mónada por mediación del Señor del Mundo, el Observador Solitario, el Gran Sacrificio.
El hombre se unifica con el Logos, por medio de Aquel de Quien nada puede decirse.
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